La rencontre de ces livres, dont on sait instantanément qu’ils nous attendaient, qu’ils avaient été écrits pour nous, même ailleurs, même il y a longtemps, même dans une autre langue. Et l’on voit le poète Faruk Šehiç, soldat dans l’armée de Bosnie-Herzégovine, ramasser dans un bâtiment de la gare ferroviaire incendiée de Bosanska Krupa une édition serbe des Poèmes choisis de Jorge Luis Borges, qu’il emporte dans la poche de son treillis sur d’autres champs de bataille. En lisant Borges, j’ai appris les noms des quartiers de Buenos Aires, les noms des héros scandinaves, leurs féroces métaphores, les dates et lieux de sanglantes batailles répugnantes pour l’Histoire, les moments suivant la mort d’un héros argentin inconnu, ou comment la nuit est une grande et solitaire célébration...
Muharem Bazdulj
Lectures lointaines : Albert Camus ou le traité du bonheur
Jenny Bornholdt
Loin de chez moi
Clémence Boulouque
Lointaines Genèses
Patrick Deville
Les histoires dans le tapis
Alan Duff
Graines de littérature et alphabétisation
Jean Echenoz
Abrégé d’histoire générale des ponts
Pierre Furlan
Alphabet de la disparition
Aleksandar Hemon
Lazarus Averbuch
Óscar David López
Fernando Vallejo(Ou mon trajet sur la corde raide à attendre un tueur.)
Alain Mabanckou
Romans de gare et romans de poubelle
Robert McLiam Wilson
Pepetela
Lectures du lointain
Antonio Sarabia
Le voyage interminable
Faruk Šehiç
Deux divinités méconnues
Paco Ignacio Taibo II
Les seins blancs du capitaine Tormenta
Natalia Toledo
Le langage du vent / La tradition orale
Nenad Veliãkoviç
Le haricot et la cendre
1 commentaire:
Trés bien. Eh, te mandé un mail. Luv'ya.
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