mercredi, novembre 29, 2006

Baptiste

Vite. Vite. Vite.
Beaucoup du mon bite.
Oui. Oui. Oui.
Je te rapproche mon pin.
Salut. Salut. Salut.
Au-Revoir définitifive.

Non, garçon, non

Virgo no es lo mismo que verga.
Ni el verbo amar es aimer.
O embrasser significa abrazar.
Pero eso no importa.
Nuestro hábitat.
Está hecho de malentendidos.

Ne me quitte pas, Raphael

En la piel.
Dos gotas.
Anochecen.
Siempre que amanece.

mardi, novembre 28, 2006

Etienne

Rien.
Rien.
Rien.
Rien.
Rien.
Enchanté.
Seulement la cordialité.

Jérémy

Lui n'appelle pas le sonnette.
Mais il est arrivé nu
et il parlait entre ses dents.
Jean-Luc Godard.
Alain Resnais.
François Truffaut.
Claude Chabrol.
Jean Renoir.
Jean Cocteau.
Beaucoup de filmes.
Beaucoup de mots.
No entendía su acento.
Non plus ultra français.
Mais Godard, Truffaut et Cocteau
ils nos regardaient par la fenêtre.

lundi, novembre 27, 2006

Yo soy paisano de Camelia, La Texana

Soy un macho de corazón.
Hay que tenerme miedo si me siento herido.
La traición y el contrabando.
Son cosas incompartidas.

Déjà ça

Ya me cansé de vivir.
Improvisando.
Para St-Nazaire.

La solitude me tuera

Parce lui n'est venu pas aujourd'hui
et le matin c'est de doute

Fabien

No importa mi acento.
Mis torpezas del lenguaje.
El cuerpo reconoce siempre.
La naturaleza del coitum.
Y el post.
Una ventana abierta.
Efímera.
La noche cayendo dentro.

dimanche, novembre 26, 2006

Bonheur

Je ne veux pas écrire
Je ne veux pas photographier
Je veux seulment faire de l'amour
dans une chambre noire

Olivier

No él árbol.
O la zeta sobre el corazón.
No las ramas.
Ni siquiera los olivos.
Negros.
Manzanilla.
Amour, c'est la merde.
Esta habitación.

Sugarstarr

Mon Garcon.
Tampoco Madonna.
Podrá nunca.
Un paysage avant l'ombre.
Non plus.
J'ai une maladie fatale.
Mon désir:
Je suis totalement desolé.
De quoi?
Je ne sais pas encore.
Mais tu sais bien.

Julien

Nantes.
30 minutes.
Et toi t'aimes embrasser?
Comment?
Así, a la mexicana.
Oh la la!!!

samedi, novembre 25, 2006

Qué culpa tiene el huizache de haber nacido en el llano

Ahora ya puedo escuchar a Valentín Elizalde (1979-2006) sin preocupación ideológica, moral, espirítual y/o estética. Ahora es parte del kitsch de los dilettantes. Ahora ya todo es más tranquilo cuando México tiene dos presidentes legítimos. Y yo puedo cantar en mi desorden: Cada vez que vengo a verte aumenta más mi pasión. Qué culpa tiene el huizache de haber nacido en el llano. Mejor andar en huaraches...

Te lo quiero mucho

Je vais tout faire pour te voir mon bo petit mexicano.

vendredi, novembre 24, 2006

Benoit

El segundo único.
La noche.
La moto.
Un adiós motorizado.
Una ráfaga.
De nuevo la soledad.

jeudi, novembre 23, 2006

Raphael

Ni todos los meseros
Ni todas las propinas
Ni toda mi desidia
Nada
Como esa pequeña muerte.

vendredi, novembre 17, 2006

Lectures Lointaines


La rencontre de ces livres, dont on sait instantanément qu’ils nous attendaient, qu’ils avaient été écrits pour nous, même ailleurs, même il y a longtemps, même dans une autre langue. Et l’on voit le poète Faruk Šehiç, soldat dans l’armée de Bosnie-Herzégovine, ramasser dans un bâtiment de la gare ferroviaire incendiée de Bosanska Krupa une édition serbe des Poèmes choisis de Jorge Luis Borges, qu’il emporte dans la poche de son treillis sur d’autres champs de bataille. En lisant Borges, j’ai appris les noms des quartiers de Buenos Aires, les noms des héros scandinaves, leurs féroces métaphores, les dates et lieux de sanglantes batailles répugnantes pour l’Histoire, les moments suivant la mort d’un héros argentin inconnu, ou comment la nuit est une grande et solitaire célébration...

Muharem Bazdulj
Lectures lointaines : Albert Camus ou le traité du bonheur

Jenny Bornholdt
Loin de chez moi

Clémence Boulouque
Lointaines Genèses

Patrick Deville
Les histoires dans le tapis

Alan Duff
Graines de littérature et alphabétisation

Jean Echenoz
Abrégé d’histoire générale des ponts

Pierre Furlan
Alphabet de la disparition

Aleksandar Hemon
Lazarus Averbuch

Óscar David López
Fernando Vallejo(Ou mon trajet sur la corde raide à attendre un tueur.)

Alain Mabanckou
Romans de gare et romans de poubelle

Robert McLiam Wilson

Pepetela
Lectures du lointain

Antonio Sarabia
Le voyage interminable

Faruk Šehiç
Deux divinités méconnues

Paco Ignacio Taibo II
Les seins blancs du capitaine Tormenta

Natalia Toledo
Le langage du vent / La tradition orale

Nenad Veliãkoviç
Le haricot et la cendre

jeudi, novembre 16, 2006

l’exposition de Daniel Mordzinski

Galerie des FranciscainsExposition :

50 portraits d’écrivains (Depuis Jorge Luis Borges jusqu'à Óscar David López) de Daniel Mordzinski, du 16 novembre au 03 décembre.

Daniel Mordzinski, né à Buenos Aires en 1960, a terminé ses études de littérature à l’université de Tel Aviv avant d’intégrer plusieurs agences de presse. Il a publié El País de la palabras, portraits d’écrivains, édition Roca, Barcelone 2005, et exposé dans le monde entier.


MédiathèqueLes livres des auteurs invités pendant “meeting” seront à la disposition du public à partir du 14 octobre.

La librairie La Voix au chapitre

Pendant la durée du colloque, les livres des écrivains invités seront proposés à la vente et à la signature dans la salle Prestige d’Escal’Atlantic.

mercredi, novembre 15, 2006

Un Mexicain aux lectures lointaines

Prix de la jeune littérature latino-américaine, Oscar David Lopez est à Saint-Nazaire pour deux mois. Il attend Meeting avec enthousiasme

L'écriture d'Oscar David Lopez est directe, crue. Le jeune auteur mexicain ne s'embarrasse pas de fioriture pour suivre le périple troublant de Victoria, actrice porno sur les traces de son amie d'enfance transsexuelle, morte du Sida. La nostalgie de la boue, court roman d'une soixantaine de pages, lui a valu le prix de la jeune littérature latino-américaine (lire ci-dessous). Outre une édition bilingue du roman, il se voit donc offrir une résidence d'écriture de deux mois à Saint-Nazaire, à la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs (Meet).

Visage poupin, look branché, gentillesse timide... Oscar David Lopez a pris possessions de son appartement nazairien, avec vue panoramique sur le port et l'estuaire, il y a une semaine. Il livre déjà un premier ressenti, étonné : « En me promenant dans les rues, je vois des gens semblant heureux de leur vie. Au Mexique, dans les villes petites et industrielles, les gens n'ont pas cette fierté. »

Il s'avoue surtout « impressionné par tous les écrivains passés ici. » Et s'il ne fallait en retenir qu'un, ce serait le Cubain Reinaldo Arenas, qui a séjourné à la Meet six mois avant de se suicider. « Plus que la ville de Saint-Nazaire, ce fantasme de succéder à tous ses écrivains pourra influencer un travail d'écriture, plus tard. »
Dans l'immédiat, le Mexicain consacre sa résidence à « terminer un roman entamé au Mexique. » L'écrire à Monterrey, au pied de la Sierra Madre, ou au bord de l'estuaire de la Loire n'y change rien. « Le plan était bouclé en arrivant, » explique Oscar David Lopez.
À 24 ans, il se multiplie. Poète et romancier, directeur de revue artistique à l'occasion, il est aussi photographe. « Ce sont deux expressions très différentes. Mais elles s'influencent. Je suis très narratif dans la photographie. Et dans le roman, j'ai une approche très cinématographique, attentive au cadre, aux séquences, à l'image... Mais je reste d'abord un écrivain, » analyse Oscar David Lopez.
Au Mexique, il participe à « deux collectifs d'écrivains très distincts. Un autour de l'érotisme et l'autre d'une position politique radicale, de gauche, liée à ce qui se passe dans le sud du Mexique, au Chiapas notamment. » Dans son écriture, les deux préoccupations - érotisme et politique - se croisent.
Avant le prix de la jeune littérature latino-américaine, il n'avait jamais publié de roman. Ce prix résonne comme un aiguillon, pas du tout comme une consécration : « Il crée une inquiétude, une dynamique de création. Je dois répondre aux espoirs... »
Pendant les quatre jours de Meeting, cet écrivain précoce - il a commencé à écrire à 13 ans - va pouvoir assouvir son désir jamais démenti « de rencontrer d'autres écrivains. » C'est l'essence même des Lectures lointaines.
Didier BLIN.
Ouest-France
* Du balcon de l'appartement de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs, Oscar David Lopez admire le Petit-Maroc.

lundi, novembre 13, 2006

meeting n° 4: le programme

Jeudi 16 novembre.

Médiathèque Étienne-Caux - Saint-Nazaire.18 h Conférence « Littérature mexicaine contemporaine » par Philippe Ollé-Laprune et présentation de la revue meet n°10 Mexico/Sarajevo.

“ Cette ville est si grande et si extraordinaire que je pourrais dire beaucoup sur elle, mais je me contenterai de dire qu’elle est presque incroyable”. Cette phrase peut être prononcée par chaque visiteur qui découvre Mexico. C’est cependant ainsi que Cortés écrit à son roi pour décrire la Capitale bientôt conquise...

Philippe Ollé-Laprune né à Paris en 1962. Il a entre autre été co-directeur de la collection Les voies du sud aux Éditions de la Différence, responsable du marché de la poésie de Paris (1989-1994), directeur du bureau du livre de l’ambassade de France au Mexique(1994-1998). Il a choisi de vivre au Mexique où il anime la Casa refugio Citlaltepetl et dirige la revue Lineas de Fuga. Il dirige la collection Los Insospechables (Ed.Turner) et est conseiller éditorial du Fondo de Cultura Economica. Il est auteur de l’anthologie 100 ans de littérature mexicaine à paraitre aux Éditions de la Différence.

Galerie des Franciscains
19 h 30 Présentation du livre Loire & Océan, édition bilingue.Les auteurs : John Burnside, Michel Chaillou, Giuseppe Conte, Patrick Deville, María Fasce, Jean Rolin.
Illustrateur : Jean-Claude Crosson.
Lecture par les auteurs et Christophe Rouxel de la compagnie du théâtre Icare.

Cocktail et Vernissage de l’exposition de Daniel Mordzinski.

Vendredi 17 novembre.
Escal’Atlantic - Salle Prestige -
15 h Table ronde avec les écrivains mexicains : Paco Ignacio Taibo II, Antonio Sarabia, Natalia Toledo, Oscar David López.
-Animée par Philippe Ollé-Laprune et Bernard Martin

Cinéville
16 h 45 Lectures bilingues Antonio Sarabia, Paco Ignacio Taibo II, Alan Duff.-
Version française lue par Yves Arcaix et Sophie Merceron -

17 h 30 Café littéraire : La littérature néo-zélandaise, avec Alan Duff et Jenny Bornholdt. - Animé par Pierre Furlan -

Escal’Atlantic - Salle Prestige -
18 h 30 Lectures LointainesTable ronde avec Muharem Bazdulj, Pierre Furlan, Alain Mabanckou, Faruk ·ehiç.Animée par Thierry Guichard –

Cinéville.
20 h 30 Projection du film La fille du juge de William Karel.

L'affaire BoulouqueDans les années 80, une vague d'attentats frappe Paris. Le juge Boulouque est saisi des dossiers concernant les événements de l’automne 86 dans lequel les membres du groupe Fouad Saleh sont interpellés.La Fille du juge est adapté du roman Mort d'un silence écrit par Clémence Boulouque, la fille du juge Boulouque. L'écrivain y raconte sa propre histoire.Clémence Boulouque interviendra à la fin de la projection.

Samedi 18 novembre.
11 h Cinéville
Notre musique de Jean-Luc Godard

Escal’Atlantic - Salle Prestige -
14 h 30 Autour de Sarajevo
Table ronde avec Jean-Marie Laclavetine, Aleksandar Hemon, Nenad Veliãkoviç, Jean Rolin, Jean Hatzfeld (sous réserve).
- Animée par Thierry Guichard

-Escal’Atlantic - Salle Prestige -
16 h 15 Lectures Lointaines
Table ronde avec : Clémence Boulouque, Nenad Veliãkoviç, Pepetela.- Animée par Bernard Martin -

17 h 45 Lectures bilingues : Pepetela, Aleksandar HemonVersion française lue par Yves Arcaix et Sophie Merceron

Cinéville
18 h 30 Café littéraire : Les Lectures Lointaines de Alain Robbe-Grillet.- Animé par Pascal Jourdana -

Escal’Atlantic - Salle Prestige -
19 h 30 Remise du prix Laure-Bataillon de la meilleure œuvre traduite en français dans l’année à Russel Banks et Pierre Furlan pour le livre American Darling, aux éditions Actes-Sud. (Ce prix est remis par les villes de Nantes et de Saint-Nazaire) .Remise du prix Laure-Bataillon classique à Bertrand Schefer pour la traduction du Zibaldone de Leopardi aux éditions Allia.Remise du prix de la jeune littérature latino-américaine à Oscar David López pour La nostalgie de la boue, édition bilingue, meet, 2006.

20 h Cocktail et rencontre avec les écrivains lauréats.

21 h Lectures poétiques bilingues et musicales avec : André Velter, Jenny Bornholdt, John Burnside, Michel Chaillou, Giuseppe Conte, Natalia Toledo, Faruk ·ehiç.- Accompagnement musical par : Arnaud Cremond (clarinette), Pierre Delamarre (saxophone), Mischa Passetchnick (trompette) -

Dimanche 19 novembre
Escal’Atlantic - Salle Prestige -

14 h Lectures LointainesTable ronde avec Robert McLiam Wilson, Aleksandar Hemon, Natalia Toledo.- Animée par Éric Pessan -

15 h 30 Dialogue : Les Lectures Lointaines de Jean Rolin et Jean Echenoz.- Animé par Alain Nicolas -

16 h 30 Autour de Mexico : Dialogue avec José Manuel Fajardo, Paco Ignacio Taibo II et Antonio Sarabia.